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Au Moyen Âge, ces bourgs sont le plus souvent détenus par des monastères qui jouent le rôle de suzerains et qui abritent dans leur dépendance une population laïque cherchant une protection.

A La Celle, un habitat se met en place autour du prieuré au moment où ce dernier s’organise indépendamment de Brignoles. Les premières maisons ont dû s’installer autour de l’actuelle rue du Cubert et rue du Four pour s’étendre par la suite au nord-est et former la Rue Grande.

Le village ecclésial de La Celle n’était pas protégé par un rempart, comme ce fut le cas à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume ou au Val. Néanmoins, un bossage qui s’offre au regard des laïcs sur le mur nord de l’église Sainte-Marie, marque la limite de l’enceinte abbatiale et symbolise le pouvoir politique et économique du prieuré. Le regroupement de laïcs et de religieux sur un même territoire nécessite la présence de deux lieux de culte : l’église Sainte-Perpétue, déjà citée au début du XIe siècle, et l’église Sainte-Marie consacrée en 1056. La première est ouverte à la population laïque, tandis que la seconde est réservée à l’usage des moniales. Ce phénomène est connu dans de nombreux autres lieux de l’espace provençal.